Comment évoquer cette rencontre, au cours de laquelle notre équipe sera passée par toutes les couleurs, pour rentrer à la maison la tête basse et les yeux rougis de larmes…
Il est parfois difficile d’expliquer l’inexplicable, quand, alors que le marquoir affiche un score de 1-2 à la 89ème minute, le match se clôture par une défaite sortie de nulle part.
Tout d’abord, nous voudrions rendre hommage à nos fidèles supporters, car ils ont fait plus que leur “job” hier soir, aux confins de la Flandre.
350 kilomètres aller-retour pour un interminable voyage, soldée par une amère défaite, après avoir donné de la voix durant 90 minutes, la pilule a été dure à avaler pour eux également.
Mais commençons par le commencement.
C’est-à-dire une très bonne semaine de travail, ponctuée par une présentation minutieuse de l’adversaire et un samedi après-midi qui avait débuté de très belle manière, avec un repas en commun.
Puis un match qui démarre finalement assez bien pour nos Métallos, qui prennent les commandes des opérations, obtenant des occasions franches grâce à Cascio, Allegria ou Deville, mais, une fois encore, le manque de réalisme est omniprésent.
Après deux premières alertes locales bien repoussées par Mignon et un but annulé pour hors-jeu, ce qui devait arriver arriva…sur une phase qui avait pourtant été maintes fois évoquée par notre T2 lors de la théorie…
Un coup-franc latéral et une déviation de la tête de Van Den Bossche plus tard, nos Métallos étaient menés.
Heureusement, leur réaction pour lancer le second acte sera parfaite.
Replacé en milieu axial, Wagane Faye déboulait sur le côté gauche et, bien servi par Cascio, il tentait un centre-tir qui heurtait la jambe d’un défenseur flandrien pour lober le portier : 1-1 et Seraing revenait donc dans le match.
Mieux, cinq minutes plus tard, une tête d’Ibou Faye était déviée par le gardien sur sa latte.
Partie remise pour notre immense attaquant, qui trouvait la…faille, après un centre de la gauche, une fois encore détourné dans ses filets par un défenseur local. Cette fois, l’own-goal était flagrant et nos gars prenaient l’avance.
On pensait qu’ils allaient tenir le coup et empocher trois points qui devaient leur permettre d’accrocher le bon wagon, mais tout allait s’effondrer en 120 secondes.
Un cauchemar dont tout le club se serait bien passé, car il va falloir cravacher désormais pour résorber le retard pris, alors que le calendrier qui s’annonce est plutôt ardu, sur papier.
Nos Métallos nous doivent une revanche !