Après la présentation de Yahya NADRANI, place à notre deuxième renfort annoncé, en la personne de Warsama HASSAN.
Voici les premiers mots de Warsi, comme on l’appelle dans le groupe, en tant que Métallo.
Warsi, quel est ton parcours ?
J’ai 19 ans et je suis d’origine djiboutienne. J’habite à Ouffet et j’ai découvert le foot près de chez moi, au club de Fraiture. Ensuite, des U8 aux U16, j’ai évolué au Standard, dans la même équipe que Van Heusden, Bongiovanni ou Verlinden, notamment. Puis j’ai mis le cap sur Genk, où j’ai passé trois saisons. Jusque chez les Espoirs. J’ai rapidement fréquenté l’internat pour pouvoir concilier mes études avec le foot. Pas toujours facile, mais j’ai mordu sur ma chique et j’ai terminé mes humanités. A Genk, j’ai effectué plusieurs séances d’entraînement avec le noyau A, mais la concurrence était vraiment très forte…
C’est-à-dire ?
A mon poste à Genk, il y a des garçons comme Berge ou Seck tout de même… S’entraîner avec de tels joueurs et des éléments comme Pozuelo ou Malinovskyi, c’est impressionnant. Je compte aussi cinq sélections nationales chez les jeunes U15 et U16. Ma meilleure place est en 6 ou en 8. Je n’ai pas vraiment de préférence, mais j’ai davantage évolué en 6.
Depuis quand t’entraînes-tu dans notre club ?
Je suis arrivé ici dès le stage de préparation de la saison à Spa. Je dois dire que j’ai décompté les jours jusqu’à maintenant…Mes qualités ? Il n’est pas évident de parler de soi…Mais disons que je suis bon à la récupération et que ma vision du jeu fait partie de mes points forts. Ma qualité de passe aussi. Mais, comme le dit Yahya (à ses côtés lors de l’interview), seul le terrain livre ses vérités !
Quel regard portes-tu sur tes premiers mois à Seraing ?
En ce qui me concerne, je vais devoir gérer au mieux la transition entre le championnat des Espoirs et la D1 Amateurs. J’ai acquis du rythme lors de mes entraînements avec les adultes, que ce soit à Genk ou ici depuis juillet, mais ce qui va surtout changer, ce sont les objectifs à atteindre. Chez les jeunes, il n’y a pas de vraie compétition. Désormais, je vais entrer dans la “vraie vie”.