A la veille de notre déplacement en Moselle, nous avons pris la température auprès de Théo Pierrot, l’un des anciens Messins de notre groupe.
Un Théo Pierrot qui revient dans le coup, après une période plus difficile, lui qui avait été l’une des révélations du premier tour.
Comment te sens-tu pour le moment ?
Je vais terminer ma deuxième semaine pleine depuis ma blessure au genou et ma semaine de repos forcé suite à une grippe. Les sensations reviennent petit à petit et je prends vraiment du plaisir à retrouver les terrains, et surtout le ballon.
Maintenant, j’attends le match de demain avec impatience pour renouer avec la compétition.
La période n’est pas trop compliquée pour toi ?
En effet, depuis le mois de janvier, mon temps de jeu a diminué, ce n’est pas facile à vivre car j’avais participé à la quasi-totalité des matchs en première partie de saison. Et je pense avoir réalisé de bonnes prestations. Malheureusement, c’est le monde du foot qui veut ça. Je m’accroche et je continue à travailler pour être prêt à aider l’équipe quand on aura besoin de moi. Je pense que c’est le meilleur comportement à avoir. Une saison est faite de hauts et de bas et certains événements récents me font relativiser…
Comment se déroulent les entraînements avec le nouvel entraîneur, que tu connais fort bien ?
J’aurais connu pour une première saison dans un noyau pro quatre manières de fonctionner différentes.
Actuellement, avec José Jeunechamps, je retrouve ce que j’avais pu connaître à Metz chez les pros. C’est-à-dire un grand professionnalisme et beaucoup de sérieux. Tout est planifié et on sent que le coach a envie de nous transmettre ce qu’il a pu côtoyer dans les niveaux supérieurs.
Il cherche à nous faire comprendre les attentes que l’on peut avoir d’un joueur professionnel.
On prend beaucoup de plaisir à travailler à l’entraînement et j’ai le sentiment que cela va se sentir maintenant que l’on rentre dans le sprint final.
Dans quel état d’esprit es-tu avant de retrouver le FC Metz demain ?
Je suis impatient de retrouver les terrains. Il est vrai que de jouer contre le FC Metz après tout ce que j’ai pu vivre là-bas est un réel plaisir. Surtout que je pourrais évoluer devant ma famille et mes amis qui n’ont pas toujours la possibilité de venir en Belgique.
Tu vas retrouver beaucoup de gens que tu as côtoyés…Y-a-t-il encore des personnes que tu as croisées lors de tes années messines dans le noyau actuel ?
Oui, je vais revoir pas mal de personnes que j’ai pu côtoyer sur et en dehors des terrains lors de ma formation au FC Metz. Dans le noyau actuel, il y a eu pas mal de changements avec l’arrivée d’un nouveau directeur sportif. Malgré cela, je connais encore un grand nombre de joueurs et je les suis de près. De plus, je présume que comme souvent lors des rencontres amicales, certains jeunes vont compléter le noyau.
Comment vois-tu la fin de cette saison mouvementée ?
J’espère vraiment que l’on va pouvoir atteindre l’objectif principal qu’est le top 8. Le football reste un sport collectif et le fait de ne pas remplir cet objectif serait un vrai coup dur pour nous les joueurs, mais surtout pour le club et les supporters.
Personnellement, il reste cinq matchs à disputer et cela ne sert à rien de se projeter trop loin. Je préfère voir au jour le jour.