Cette fois, c’est notre vaillant roc défensif, Benjamin Boulenger, qui nous fait part de ses impressions, en cette période de confinement.
Où es-tu confiné ?
Je suis chez moi, dans la région montoise, en compagnie de mon épouse et de nos deux enfants, Martin (3 ans et demi) et Thibaut (2 ans). Nous vivons dans un appartement et c’est parfois un peu compliqué, mais nous avons un balcon et également l’espace commun de la résidence pour nous aérer un peu. Mon épouse reste avec nous tout le temps, car elle travaille dans l’enseignement et est donc également confinée, tout en restant en contact avec ses élèves via l’ordinateur.
Comment se déroule ta journée-type ?
On se réveille toujours très tôt avec les enfants. Nous prenons le petit déjeuner ensemble et nous nous occupons d’eux toute la matinée. Je profite de leur sieste pour effectuer ma séance de sport quotidienne, avant de me replonger pleinement dans leur éducation. L’heure du goûter est devenue un moment incontournable de notre journée. Je dois dire que cette période nous permet de profiter à fond de nos enfants et ce n’est que du bonheur. Il y a certes des bons et des mauvais côtés, mais cela reste des moments privilégiés, dont je ne peux pas profiter autant d’ordinaire.
Qu’est-ce qui te manque le plus ?
Forcément, le foot. Toucher le ballon, être avec mes partenaires. Ma famille me manque énormément également. Elle est en France, à une bonne heure d’ici, mais il nous est interdit de franchir la frontière. Ce n’est pas facile à vivre, mais c’est ainsi…
As-tu découvert de nouvelles activités durant cette période ?
Pas vraiment, sachant que je ne cuisine pas, par exemple. Mais j’ai d’autres tâches ménagères à assumer (rires)…
Quel message souhaites-tu adresser aux supporters ?
Comme nous, les joueurs, ils doivent prendre leur mal en patience et penser au plaisir que nous aurons de nous retrouver. Les dernières nouvelles concernant la licence sont encourageantes et constituent un motif de satisfaction qui fait du bien en ces moments…